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francuski na slovenski: Claude Lévi-Strauss: Tristes tropiques (Première partie : La fin des voyages, III – Antilles) General field: Umjetnost/Književnost
Izvorni tekst - francuski Sur le coup de deux heures après midi, Fort-de-France était une ville morte ; on aurait cru inhabitées les masures bordant une longue place plantée de palmiers et couverte d’herbes folles, qui paraissait un terrain vague au milieu duquel aurait été oubliée la statue verdie de Joséphine Tascher de La Pagerie plus tard Beauharnais. À peine installés dans un hôtel désert, le Tunisien et moi-même, encore bouleversés par les événements de la matinée, nous jetâmes dans une voiture de louage en direction du Lazaret, pour aller réconforter nos compagnons et plus particulièrement deux jeunes femmes allemandes qui, pendant la traversée, avaient su nous donner l’impression qu’elles étaient en grande hâte de tromper leurs maris aussitôt qu’il leur aurait été possible de se laver. De ce point de vue, l’affaire du Lazaret aggravait notre déception.
Tandis que la vieille Ford se hissait en première au long de pistes accidentées et que je retrouvais avec ravissement tant d’espèces végétales qui m’étaient familières depuis l’Amazonie, mais que j’allais apprendre ici à désigner de nouveaux noms : caïmite pour fruta do conde – idée de l’artichaut enclose dans la poire – corrosol et non plus graviola, papaye pour mammão, sapotille pour mangabeira, j’évoquais les scènes pénibles qui venaient de se produire et j’essayais de les relier a d’autres expériences du même type. Car, pour mes compagnons lancés dans l’aventure après une existence souvent paisible, ce mélange de méchanceté et de bêtise apparaissait comme un phénomène inouï, unique, exceptionnel, l’incidence sur leur personne individuelle et sur celle de leurs geôliers d’une catastrophe internationale comme il ne s’en était encore jamais produit dans l’histoire. Mais moi, qui avais vu le monde et qui, au cours des années précédentes, m’étais trouvé placé dans des situations peu banales, ce genre d’expériences ne m’était pas complètement étranger. Je savais que, de façon lente et progressive, elles se mettaient à sourdre comme une eau perfide d’une humanité saturée de son propre nombre et de la complexité chaque jour plus grande de ses problèmes, comme si son épiderme eût été irrité par le frottement résultant d’échanges matériels et intellectuels accrus par l’intensité des communications. Sur cette terre française, la guerre et la défaite n’avaient pas fait autre chose que hâter la marche d’un processus universel, faciliter l’installation d’une infection durable, et qui ne disparaîtrait jamais complètement de la face du monde, renaissante en un point quand elle s’affaiblirait ailleurs. Toutes ces manifestations stupides, haineuses et crédules que les groupements sociaux sécrètent comme un pus quand la distance commence à leur manquer, je ne les rencontrais pas aujourd’hui pour la première fois.
C’est hier encore, quelques mois avant la déclaration de guerre et sur la route du retour en France, à Bahia où je me promène dans la ville haute allant de l’une à l’autre de ces églises qu’on dit être au nombre de trois cent soixante-cinq, une pour chaque jour de l’année, et variées par le style et la décoration intérieure à l’image même des jours et des saisons. Je suis tout occupé à photographier des détails d’architecture, poursuivi de place en place par une bande de négrillons à demi nus qui me supplient : tira o retrato ! tira o retrato ! « Fais-nous une photo ! » À la fin, touché par une mendicité si gracieuse – une photo qu’ils ne verraient jamais plutôt que quelques sous – j’accepte d’exposer un cliché pour contenter les enfants. Je n’ai pas marché cent mètres qu’une main s’abat sur mon épaule : deux inspecteurs en civil, qui m’ont suivi pas à pas depuis le début de ma promenade, m’informent que je viens de me livrer à un acte hostile au Brésil : cette photo, utilisée en Europe, pouvant sans doute accréditer la légende qu’il y a des Brésiliens à peau noire et que les gamins de Bahia vont nu-pieds. Je suis mis en état d’arrestation, pour peu de temps heureusement, car le bateau va partir.
Ce bateau me portait décidément malheur ; peu de jours auparavant j’avais rencontré semblable aventure ; cette fois à l’embarquement, et encore à quai dans le port de Santos : à peine monté à bord, un commandant de la marine brésilienne en grand uniforme accompagné de deux fusiliers marins baïonnette au canon me fait prisonnier dans ma cabine. Là, il faut quatre ou cinq heures pour élucider le mystère : l’expédition franco-brésilienne, que je venais de diriger pendant un an, avait été soumise à la règle du partage des collections entre les deux pays. Ce partage devait être fait sous le contrôle du Musée national de Rio de Janeiro qui avait aussitôt notifié à tous les ports du pays : au cas où, nourrissant de ténébreux desseins, je tenterais de m’échapper du pays avec une cargaison d’arcs, de flèches et de coiffures de plumes excédant la part attribuée à la France, on devrait à tout prix s’assurer de ma personne. Seulement, au retour de l’expédition, le Musée de Rio avait changé d’avis et décidé de céder la part brésilienne à un institut scientifique de São Paolo ; on m’avait bien informé qu’en conséquence l’exportation de la part française devrait se faire par Santos et non par Rio, mais comme on avait oublié que la question avait fait l’objet d’une réglementation différente un an auparavant, j’étais décrété criminel en vertu d’instructions anciennes dons les auteurs avaient perdu le souvenir, mais non point ceux chargés de les exécuter.
Heureusement qu’à cette époque il y avait encore au cœur de tout fonctionnaire brésilien un anarchiste sommeillant, tenu vivant par ces bribes de Voltaire et d’Anatole France qui, même au plus profond de la brousse, restaient en suspension dans la culture nationale (« Ah, Monsieur, vous êtes français ! Ah, la France ! Anatole, Anatole ! » s’écriait bouleversé, en me serrant dans ses bras, un vieillard d’une bourgade de l’intérieur et qui, jamais encore, n’avait rencontré un de mes compatriotes). Aussi, suffisamment expérimenté pour accorder tout le temps nécessaire à la démonstration de mes sentiments de déférence envers l’État brésilien en général et l’autorité maritime en particulier, je m’employai à faire résonner certaines cordes sensibles ; non sans succès, puisque après quelques heures passées en sueurs froides (les collections ethnographiques étant mélangées dans les caisses avec mon mobilier et ma bibliothèque, car je quittais le Brésil de façon définitive, j’avais à certain moment la crainte qu’on les mît en pièces sur les quais pendant que le bateau lèverait l’ancre), c’est moi-même qui dictai à mon interlocuteur les termes cinglants d’un rapport où il s’attribuait la gloire d’avoir, en permettant mon départ et celui de mes bagages, sauvé son pays d’un conflit international et de l’humiliation subséquente.
Peut-être, d’ailleurs, n’aurais-je pas agi avec tant d’audace si je ne m’étais encore trouvé sous l’influence d’un souvenir qui dépouillait de tout leur sérieux les polices sud-américaines. Deux mois auparavant, devant changer d’avion dans un gros village de basse Bolivie, j’y fus bloqué pendant quelques jours avec un compagnon, le Dr J. A. Vellard, pour attendre une correspondance qui n’arrivait pas. En 1938, l’aviation ressemblait peu à ce qu’elle est aujourd’hui. Sautant, dans des régions reculées de l’Amérique du Sud, certaines étapes du progrès, elle s’était installée de plain-pied dans le rôle de patache pour des villageois qui jusqu’alors, en l’absence de route, perdaient plusieurs jours pour se rendre à la foire voisine, à pied ou à cheval. Maintenant, un vol de quelques minutes (mais, à dire vrai, souvent en retard d’un nombre très supérieur de jours) leur permettait de transporter leurs poules et leurs canards entre lesquels on voyageait le plus souvent accroupi, car les petits avions étaient bourrés d’un mélange bigarré de paysans nu-pieds, d’animaux de basse-cour et de caisses trop lourdes ou trop volumineuses pour passer dans les pistes de forêt.
Nous traînions donc notre désœuvrement dans les rues de Santa Cruz de la Sierra, transformées par la saison des pluies en torrents boueux qu’on passait à gué sur de grosses pierres placées à intervalles réguliers comme des passages cloutés vraiment infranchissables aux véhicules, quand une patrouille remarqua nos visages peu familiers ; raison suffisante pour nous arrêter et, en attendant l’heure des explications, nous enfermer dans une pièce d’un luxe désuet : ancien palais de gouverneur provincial aux murs couverts de boiseries encadrant des bibliothèques vitrées dont de gros volumes richement reliés garnissaient les rayons, interrompus seulement par un panneau, vitré lui aussi et encadré, présentant l’étonnante inscription calligraphiée que je traduis ici de l’espagnol : « Sous peine de sévères sanctions, il est rigoureusement interdit d’arracher des pages des archives pour s’en servir à des fins particulières ou hygiéniques. Toute personne qui contreviendra à cette interdiction sera punie. »
Je dois à la vérité de reconnaître que ma situation à la Martinique s’améliora grâce à l’intervention d’un haut fonctionnaire des Ponts et Chaussées qui dissimulait derrière une réserve un peu froide des sentiments éloignés de ceux des milieux officiels ; peut-être aussi à cause de mes visites fréquentes à un journal religieux, dans les bureaux duquel des Pères de je ne sais quel ordre avaient accumulé des caisses pleines de vestiges archéologiques remontant à l’occupation indienne, et que j’employais mes loisirs à inventorier.
Un jour, je suis entré dans la salle de la Cour d’assises qui était alors en session ; c’était ma première visite à un tribunal, et c’est demeuré la seule. On jugeait un paysan qui, au cours d’une querelle, avait emporté d’un coup de dent un morceau d’oreille de son adversaire. Accusé, plaignant et témoins s’exprimaient en un créole volubile dont, en un tel lieu, la cristalline fraîcheur offrait quelque chose de surnaturel. On traduisait à trois juges qui supportaient mal, sous la chaleur, des toges rouges et des fourrures à quoi l’humidité ambiante avait enlevé leur apprêt. Ces défroques pendaient autour de leurs corps comme des pansements ensanglantés. En cinq minutes exactement, l’irascible noir s’entendit condamner à huit ans de prison. La justice était et reste toujours associée dans ma pensée au doute, au scrupule, au respect. Qu’on puisse, avec cette désinvolture, disposer en un temps si bref d’un être humain me frappa de stupeur. Je ne pouvais admettre que je venais d’assister à un événement réel. Aujourd’hui encore, nul rêve, si fantastique ou grotesque qu’il puisse être, ne parvient à me pénétrer d’un tel sentiment d’incrédulité.
Quant à mes compagnons de bord, ils durent leur libération à un conflit entre l’autorité maritime et les commerçants. Si l’une les considérait comme des espions et des traîtres, les autres voyaient en eux une source de profits que l’internement au Lazaret, même payant, ne permettait pas d’exploiter. Ces considérations l’emportèrent sur les autres et, pendant une quinzaine de jours, tout le monde fut libre de dépenser les derniers billets français, sous une surveillance fort active de la police qui tissait autour de chacun, et particulièrement des femmes, un réseau de tentations, provocations, séductions et représailles. En même temps, on implorait des visas au consulat dominicain, on collectionnait les faux bruits sur l’arrivée des bateaux hypothétiques qui devaient tous nous tirer de là. La situation changea à nouveau quand le commerce villageois, jaloux de la préfecture, fit valoir qu’il avait lui aussi droit à sa part de réfugiés. Du jour au lendemain, on mit tout le monde en résidence forcée dans les villages de l’intérieur ; j’y échappai encore, mais anxieux de suivre mes belles amies dans leur nouvelle résidence au pied du mont Pelé, je dus à cette dernière machination policière d’inoubliables promenades dans cette île d’un exotisme tellement plus classique que le continent sud-américain : sombre agate herborisée enclose dans une auréole de plages en sable noir pailleté d’argent, tandis que les vallées englouties dans une brume laiteuse laissent à peine deviner – et, par un égouttement continuel, à l’ouïe plus encore qu’à la vue – la géante, plumeuse et tendre mousse des fougères arborescentes au-dessus des fossiles vivants de leurs troncs.
Si j’avais été jusqu’alors favorisé par rapport à mes compagnons, je n’en restais pas moins préoccupé d’un problème qu’il faut bien que j’évoque ici puisque la rédaction même de ce livre devait dépendre de sa solution, laquelle, on va le voir, n’alla pas sans difficulté. Je transportais pour seule fortune une malle remplie de mes documents d’expédition : fichiers linguistiques et technologiques, journal de route, notes prises sur le terrain, cartes, plans et négatifs photographiques – des milliers de feuillets, de fiches et de clichés. Un ensemble aussi suspect avait franchi la ligne de démarcation au prix d’un considérable risque pour le passeur qui s’en était chargé. De l’accueil reçu à la Martinique, j’avais déduit que je ne pouvais laisser la douane, la police et le 2e Bureau de l’Amirauté jeter, ne fût-ce qu’un coup d’œil, sur ce qui ne manquerait pas de leur apparaître comme des instructions en code (en ce qui concerne les vocabulaires indigènes) et des relevés de dispositifs stratégiques ou des plans d’invasion pour les cartes les schémas et les photos. Je décidai donc de déclarer ma malle en transit, et on l’envoya plombée dans les magasins de la douane. En conséquence, comme on me le signifia par la suite, il me faudrait quitter la Martinique sur un bateau étranger où la malle serait directement transbordée (encore m’a-t-il fallu déployer des efforts pour faire accepter ce compromis). Si je prétendais me rendre à New York à bord du D’Aumale (véritable bateau fantôme que mes compagnons attendirent pendant un mois avant qu’il se matérialisât un beau matin comme un gros jouet d’un autre siècle, peint à neuf), la malle devrait d’abord entrer à la Martinique, puis en ressortir. Il n’en était pas question. Et c’est ainsi que j’embarquai pour Porto Rico sur un bananier suédois d’une blancheur immaculée où, pendant quatre jours, je savourai, comme un arrière-goût des temps révolus, une traversée paisible et presque solitaire, car nous étions huit passagers à bord. Je faisais bien d’en profiter.
Après la police française, la police américaine. En mettant le pied à Porto Rico, je découvris deux choses : pendant le couple de mois qui s’étaient écoulés depuis le départ de Marseille, la législation d’immigration aux États-Unis avait changé, et les documents que je tenais de la New School for Social Research ne correspondaient plus aux nouveaux règlements ; ensuite et surtout les soupçons que j’avais prêtés à la police martiniquaise relativement à mes documents ethnographiques, et dont je m’étais si judicieusement protégé, la police américaine les partageait au plus haut point. Car, après avoir été traité de judéo-maçon à la solde des Américains à Fort-de-France, j’avais la compensation plutôt amère de constater que, du point de vue des U.S.A., il y avait toute chance pour que je fusse un émissaire de Vichy, sinon même des Allemands. En attendant que la New School (à qui je télégraphiai d’urgence) eût satisfait aux exigences [p32] de la loi, et surtout qu’un spécialiste du F.B.I. capable de lire le français arrivât à Porto Rico (sachant que mes fiches comprenaient pour les trois quarts des termes non pas français, mais provenant de dialectes à peu près inconnus du Brésil central, je frémissais à la pensée du temps qu’il faudrait pour découvrir un expert), les services d’immigration résolurent de m’interner, d’ailleurs aux frais de la compagnie de navigation, dans un hôtel austère, dans la tradition espagnole, où j’étais nourri de bœuf bouilli et de pois chiches, tandis que deux policiers indigènes, fort sales et mal rasés, se relayaient à ma porte aussi bien de jour que de nuit.
C’est, je m’en souviens, dans le patio de cet hôtel qui Bertrand Goldschmidt, arrivé par le même bateau et devenu depuis lors directeur au Commissariat de l’Energie atomique, m’expliqua un soir le principe de la bombe atomique et me révéla (on était en mai 1941) que les principaux pays étaient engagés dans une course scientifique qui garantirait la victoire à celui qui se classerait premier.
Au bout de quelques jours, mes derniers compagnons de voyage ont réglé leurs difficultés personnelles et sont partis pour New York. Je reste seul à San Juan, flanqué de mes deux policiers qui, sur ma demande, m’accompagnent aussi souvent que je le désire aux trois points autorisés : le consulat de France, la banque, l’immigration. Pour tout autre déplacement je dois solliciter une autorisation spéciale. Un jour j’en obtiens une pour aller à l’Université où mon gardien de service a la délicatesse de ne pas pénétrer avec moi ; pour ne pas m’humilier, il m’attend à la porte. Et comme lui-même et son compagnon s’ennuient, ils violent parfois le règlement et me permettent, de leur propre initiative, de les emmener au cinéma. C’est seulement dans les quarante-huit heures qui s’écoulèrent entre ma libération et mon embarquement que je pus visiter l’île, sous l’aimable conduite de M. Christian Belle, alors consul général et en qui je retrouvai, non sans étonnement dans des circonstances aussi insolites, un collègue américaniste, plein de récits de cabotages en voiler le long des côtes sud-américaines. Peu de temps auparavant, la presse matinale m’apprit l’arrivée de Jacques Soustelle qui faisait la tournée des Antilles pour rallier les résidents français au général de Gaulle : il me fallut une autre autorisation pour le rencontrer.
À Porto Rico, j’ai donc pris contact avec les États-Unis ; pour la première fois, j’ai respiré le vernis tiède et le wintergreen (autrement nommé thé du Canada), pôles olfactifs entre lesquels s’échelonne la gamme du confort américain : de l’automobile aux toilettes en passant par le poste de radio, la confiserie et la pâte dentifrice ; et j’ai cherché à déchiffrer, derrière le masque du fard, les pensées des demoiselles des drug-stores en robe mauve et à chevelure acajou. C’est là aussi que, dans la perspective assez particulière des Grandes Antilles, j’ai d’abord perçu ces aspects typiques de la ville américaine : toujours semblable, par la légèreté de la construction, le souci de l’effet et la sollicitation du passant, à quelque exposition universelle devenue permanente, saut qu’ici on se croyait plutôt dans la section espagnole. Le hasard des voyages offre souvent de telles ambiguïtés. D’avoir passé à Porto Rico mes premières semaines sur le sol des États-Unis me fera, dorénavant, retrouver l’Amérique en Espagne. Comme aussi, pas mal d’années plus tard, d’avoir visité ma première université anglaise sur le campus aux édifices néo-gothiques de Dacca, dans le Bengale oriental, m’incite maintenant à considérer Oxford comme une Inde qui aurait réussi à contrôler la boue, la moisissure et les débordements de la végétation.
L’inspecteur du F.B.I. arrive trois semaines après mon débarquement à San Juan. Je cours à la douane, j’ouvre la malle, l’instant est solennel. Un jeune homme courtois s’avance, tire au hasard une fiche, son œil se durcit, il se tourne férocement vers moi : « C’est de l’allemand ! » En effet, il s’agit de la référence de l’ouvrage classique de von den Steinen, mon illustre et lointain prédécesseur dans le Mato Grosso central, Unter den Naturvölkern Zentral-Brasiliens, Berlin, 1894. Immédiatement apaisé par cette explication, l’expert si longtemps attendu se désintéresse de toute l’affaire. Ça va bien, O.K., je suis admis sur le sol américain, je suis libre.
Il faut s’arrêter. Chacune de ces menues aventures, dans mon souvenir en fait jaillir une autre. Certaines, comme celle qu’on vient de lire, liées à la guerre, mais d’autres que j’ai contées plus haut, antérieures. Et je pourrais en ajouter encore de plus récentes, si j’empruntais à l’expérience de voyages asiatiques remontant à ces toutes dernières années. Quant à mon gentil inspecteur du F.B.I., il ne serait pas aujourd’hui si aisément satisfait. L’air devient partout aussi lourd.
Prijevod - slovenski Ko je ura odbila dve popoldne, je bilo Fort-de-France mrtvo mesto; razpadajoče hiše, ki so se nam zdele nenaseljene, so obdajale s palmovci nasajen in s plevelom prekrit trg, ki je dajal vtis zanemarjenosti in sredi katerega je pozabljeno stal pozelenel kip Joséphine de Beauharnais, rojene Tascher de la Pagerie. Komaj sva se s Tunizijcem, še vedno zmedena zaradi jutranjih dogodkov, uspela namestiti v neobljuden hotel, že sva v najetem avtomobilu krenila v smeri proti Lazaretu, da bi vlila novega poguma najinim tovarišem in še posebej dvema mladima Nemkama, ki sta nama med potovanjem čez morje dali vedeti, da komaj čakata na prvo priložnost, da se umijeta, da bosta lahko prevarali moža. Iz tega stališča nam je lazareška zadeva povečala razočaranje.
Medtem ko se je stari Ford vzpenjal navkreber prve od mnogih goratih steza in sem sam navdušeno opazoval vse te rastlinske vrste, ki so mi bile znane že iz Amazonije in ki jih tu označujejo nove besede: caïmite namesto fruta do conde – nekakšna v hruško zaprta artičoka – corrosol in nič več graviola, papaye namesto mammão, sapotille namesto mangabeira, sem obujal spomine na neprijetne prizore, ki so se zgodili, in jih poskušal povezati z drugimi takšnimi izkušnjami. Mojim tovarišem, navajenim mirnega življenja, ki so se zdaj podali v pustolovščino, se je ta mešanica zlobnosti in neumnosti zdela nezaslišan in edinstven pojav brez primere, ki je pustil posledice tako na njih samih kot na ječarjih te mednarodne katastrofe, ki ji v vsej zgodovini ni primere. Ampak zame, ki sem videl svet in ki sem se v zadnjih letih znašel v precej banalnih situacijah, take dogodivščine niso bile nič tujega. Vedel sem, da bosta počasi a vztrajno privreli na dan kot zahrbtna reka človeštva, ki je zaradi svoje velikosti in kompleksnosti naveličano vsega in vsak dan bolj polno problemov – kot da bi njegovo zunanjost vznevoljilo trenje ob izmenjavi telesnosti in uma, ki se povečuje z intenzivnostjo komunikacij. Na tej francoski zemlji vojna in poraz nista dosegla drugega kot sovraštvo do napredka univerzalnega procesa in olajšala ugnezditev trajni okužbi, ki ne bo nikoli popolnoma izginila z obličja sveta, le nekje bo ponovno oživela medtem ko bo drugod oslabljena. Na vse to neumno, zlobno in naivno izražanje, ki ga kot gnojen izcedek okrog sebe izločajo družbene skupine, ko jim začne primanjkovati razdalje, nisem prvič naletel šele danes.
Bilo je še včeraj, nekaj mesecev preden so razglasili vojno in v času mojega vračanja v Francijo, ko sem se v eni od bogatih četrti Bahie sprehajal od ene do druge cerkve, ki jih je menda tristo petinšestdeset, ena za vsak dan v letu, in ki se glede na dneve in letne čase razlikujejo v slogu in notranji dekoraciji. Ko sem bil čisto zaposlen s fotografiranjem arhitekturnih detajlov, mi je naokoli sledila gruča napol nagih zamorčkov, ki so me proseče ogovarjali: tira o retrato! tira o retrato! »Slikaj nas!« Na koncu sem popustil ljubkemu prosjačenju – bolje ena fotografija, ki je ne bodo nikoli videli, kot denar – strinjal sem se, da posnamem fotografijo, samo da bodo otroci srečni. Niti sto metrov nisem prehodil, ko me je nekdo zagrabil za komolec: dva inšpektorja v civilu, ki sta mi korak za korakom sledila že od začetka sprehoda, sta me poučila, da sem se po brazilski zakonodaji znašel v prekršku: če bi bila ta fotografija namreč uporabljena v Evropi, bi zagotovo pripomogla k širjenju pripovedi, da obstajajo Brazilci črne kože in da bahijski otroci tekajo naokrog bosi. Na srečo sta me vklenila le za kratek čas, saj je bila ladja tik pred tem, da odrine.
Ta ladja mi je brez dvoma prinašala le nesrečo; nekaj dni prej se mi je prigodila podobna dogodivščina; tokrat med vkrcanjem na pomolu v pristanišču v Santosu: komaj sem prišel na krov, že me je poveljnik brazilske mornarice v gala uniformi in družbi dveh marincev z nasajenimi bajoneti zaprl v kabino. Nato je trajalo štiri ali pet ur, da so razjasnili uganko: francosko-brazilska odprava, ki sem jo vodil celo leto, je bila podvržena pravilu delitve zbirk med obema državama. Ta delitev bi morala biti izvedena pod nadzorom Narodnega muzeja Rio de Janeiro, ki je takoj obvestil vsa pristanišča v državi: v primeru, da bi koval temne naklepe in bi poskušal pobegniti iz države s tovorom lokov, puščic in pokrival, ki presegajo del namenjen Franciji, me je potrebno na vsak način aretirati. Muzej v Riu si je šele ob vrnitvi z odprave premislil in se odločil, da brazilski del preda znanstvenemu inštitutu v Sao Paulu; obvestili so me, da je posledično potrebno francoski del izvoza izvesti preko Santosa in ne Ria, vendar pa sem bil, ker smo pozabili, da je bilo to vprašanje del drugega pravilnika iz leta prej, proglašen za kriminalca na temelju zastarelih navodilih, ki se jih niti avtorji niso več spominjali, so se jih pa ti, ki jim je bilo zadano, da jih izvršijo.
Na srečo je takrat v vsakem javnem uslužbencu spal anarhist, ki se je pri življenju obdržal s fragmenti Voltaira in Anatola Franca, ki sta tudi globoko v provinci ostajala nek prikrit del splošne izobrazbe (neki starec iz enega izmed manjših mest v notranjosti, ki še nikoli ni srečal niti enega od mojih rojakov, je, medtem ko me je stiskal k sebi, zmedeno vpil » Oh, gospod, vi ste Francoz! Oh, Francija! Anatole! Anatole!«). Iz obilice izkušenj sem si vzel dovolj časa za dokazovanje čustev spoštovanja do Brazilske države na splošno in še posebej do pomorske oblasti, in se tako zaposlil z brenkanjem na njihove čustvene strune; ne brez uspeha, saj sem lahko po nekaj urah potenja od strahu (etnografske zbirke so bile v zabojih vse pomešane s pohištvom in zbirko knjig, ker sem Bahio zapuščal za vedno, saj me je bilo v nekem trenutku strah, da bodo vse razbili na zidanem nabrežju medtem ko bo ladja dvignila sidro) svojemu sogovorniku sam narekoval ostre pogoje poročila, v katerem si je z omogočitvijo mojega odhoda skupaj s prtljago prilastil zasluge za rešitev njegove države pred mednarodnim konfliktom in posledičnim ponižanjem.
Sicer pa se morda ne bi tako predrzno obnašal, če ne bi bil še vedno pod vplivom spomina, zaradi katerega je južno-ameriška policija v mojih očeh izgubila vse zaupanje. Dva meseca prej, pred prestopom na drugi let v večjo vas podandske Bolivije, sem tam za nekaj dni obtičal s kolegom dr. J. A. Vellardom, da bi pričakal pošto, ki ni nikoli dospela. Leta 1938 je bilo letalstvo bolj malo podobno današnjemu. Ko je v odmaknjenih pokrajinah Južne Amerike aviacija preskočila nekaj stopenj napredka, se je trdno zasidrala v vlogi neudobne poštne kočije za vaščane, ki so do tedaj zaradi pomankanja cest porabili več dni, da so peš ali s konjem uspeli priti na sosednji semenj. Sedaj jim je nekajminutni let (ampak odkrito povedano pogosto z nekajdnevno zamudo) omogočil prevoz kokoši in rac, med katerimi se je najpogosteje potovalo v čepe, saj so bila ta mala letala nabasana z vsem mogočim – od bosonogih kmetov in kmečkih živali do za pot po gozdnih stezah pretežkih in prevelikih zabojev.
Zapravljali smo čas na ulicah Santa Cruz de la Sierra, ki jih je deževna sezona spremenila v blatne hudournike, ki smo jih prebrodili po ogromnih kamnih, enakomerno postavljenih kot prehodi čez ulico a čisto neprehodnih za vozila, ko je patrulja opazila naše nepoznane obraze; le-ti so bili zadosten razlog, da so nas aretirali in, začasa čakanja na pojasnilo, zaprli v zastarelo a razkošno sobo: nekdanja palača deželnega guvernerja je imela zidove okrašene z opaži, ki so obdajali steklene knjižne omare v katerih so bogato vezani zvezki polnili police, prekinjene le z uokvirjeno in zastekljeno ploščo, ki je prikazovala nenavaden lepo napisan napis, ki ga tukaj prevajam iz španščine: »Pod grožnjo stroge kazni je absolutno prepovedano iz arhivov trgati strani z namenom njihove uporabe v posebne ali higienske namene. Kršitelj te prepovedi bo kaznovan.«
Priznati moram, da se je moja situacija na Martiniku izboljšala zahvaljujoč posredovanju enega od visokih funkcionarjev Urada za gradnjo in vzdrževanje cest, ki je svoja čustva hladno skrival pred temi v uradnih krogih; morda tudi zaradi mojih rednih obiskov verskega časopisa, kjer so bili v pisarni patrov ne vem katerega redu nakopičeni zaboji polni arheoloških ostankov indijanske okupacije, in dejstva, da sem moj prosti čas namenjal inventariziranju. Nekega dne sem vstopil v dvorano Porotnega sodišča, ki je tisti trenutek zasedal; to je bilo moje prvo in zadnje prisostvovanje sojenju. Sodili so kmetu, ki je med prepirom svojemu nasprotniku odgriznil del ušesa. Obtoženi, tožnik in priče so se izražali z izredno odrezavo kreolščino, katere kristalna svežina je v takem prostoru ponudila nekaj nadnaravnega. Prevajali smo trem sodnikom, ki so v taki vročini slabo prenašali svoje rdeče toge in krzna, ki jim je obdajajoča vlažnost vzela ves lesk. Te cape so bingljale z njihovih teles kot nekakšni krvavi povoji. V točno petih minutah je bil razdražljivi črnec obsojen na osem let zapora. Pravica je bila in v mojih mislih še vedno ostaja povezana z dvomom, s pomislekom, s spoštovanjem. Osupnilo me je to, da se je možno s tako lahkoto v tako kratkem času znebiti človeškega bitja. Nisem si mogel priznati, da dejansko prisostvujem resničnemu dogodku. Celo danes mi niti v najbolj fantastičnih in grotesknih sanjah ne uspe prodreti v tovrsten občutek neverjetnosti.
Kar zadeva moje ladijske kolege, ti svojo osvoboditev dolgujejo prepiru med pomorskimi oblastmi in trgovci. Če so jih eni smatrali za vohune in izdajalce, so drugi v njih videli vir dohodka, ki ga internacijsko taborišče v Lazaretu, četudi proti plačilu, ni dovoljevalo izkoriščati. Taka presoja je dala zmago drugim in tako so lahko v naslednjih dveh tednih vsi po mili volji zapravljali zadnje francoske bankovce pod zelo aktivnim nadzorom policije, ki je okrog vsakega – in še posebej žensk – spletala mrežo skušnjav, izzivanja, zapeljevanja in prisilnih ukrepov. Hkrati smo na dominikanskem konzulatu moledovali za vize in zbirali lažne govorice glede prihoda dvomljivih ladij, ki bi nas spravile od tam. Razmere so se ponovno spremenile, ko je vaška trgovina iz ljubosumja na upravno okrožje začela trditi, da je prav tako upravičena do svojega deleža beguncev. Čez noč so nas vse namestili v nadzorovano bivanje v vasi v notranjosti otoka; od tam sem se ponovno izmuznil, vendar pa ostajam – zaradi strahu, da bi sledil mojim čudovitim prijateljem v njihove nove nastanitve ob vznožju gore Pelée – dolžan temu zadnjemu policijskemu spletkarjenju nepozabne sprehode po tem otoku z več klasične eksotike kot južnoameriški kontinent: črne srebrnkasto lesketajoče se plaže, ki jih obdaja avreola polna temnih dendritnih ahatov, medtem ko so doline, pogoltnjene v belo meglo, z nenehnim kapljanjem le ušesom razkrivale orjaški, pernat in mehak mah, ki je nad živimi fosili debel obdajal drevesno praprot.
Če sem bil do sedaj dokaj priljubljen v primerjavi z mojimi tovariši, nisem imel zato nič manj dela s problemom, ki ga moram omeniti tukaj, saj je tudi redakcija te knjige odvisna od njegove rešitve, ki pa, kot bomo videli, ni šla lahko skozi. Za vsak slučaj sem s seboj prevažal kovček poln dokumentacije z odprave: jezikoslovne in tehniške mape, dnevnik poti, zapiske s terena, zemljevide, načrte in fotografske negative – na tone listov, map in posnetkov. Tako sumljiva zbirka je bila zaradi precejšnega tveganja preveč za tega, ki je bil zadolžen zanjo. Po toplemu sprejemu na Martiniku sem ugotovil, da carini, policiji in pomorski varnostno-obveščevalni službi ne smem pustiti niti, da z očesom ošvrknejo nekaj, kar bi jih utegnilo spominjati na kodirana navodila (kar se tiče staroselskega besedišča) in na strateške raziskave naprav ali pa na načrte invazije zaradi zemljevidov, diagramov in fotografij. Zato sem se odločil, da bo najbolje, če svoj kovček prijavim kot tranzitno robo in ga zapečatenega pošljem v carinska skladišča. Kot so mi pojasnili kasneje, bi posledično moral zapustiti Martinik na tuji ladji, kamor bi bil kovček neposredno pretovorjen (takrat nisem bil kaj preveč navdušen nad takim kompromisom). Če sem nameraval iti v New York na krovu D'Aumale (prava ladja duhov, ki so jo moji tovariši čakali cel mesec, se je nekega lepega dne prikazala kot ena ogromna igrača iz drugih časov, prebarvana na novo), bi moral kovček iti najprej na Martinik in ga potem spet zapustiti. To se mi je zdelo nesprejemljivo. Tako sem se za Portoriko vkrcal na izredno čisto švedsko ladjo za prevoz banan, na kateri sem kot okus po starih časih cele štiri dni preživel mirno in skoraj popolnoma samotno pot čez morje, saj nas je bilo na krovu le osem. To je bila dobra odločitev.
Po francoski policiji še ameriška. Ko smo izstopili v Portoriku sem dojel dve stvari: prvič, v času odkar sem pred meseci odplul iz Marseilla se je zakonodaja o priseljevanju za vstop v Združene države spremenila in tako dokumenti, ki sem jih dobil od New School for Social Research niso več ustrezali novemu pravilniku; in drugič, ameriška policija je etnografsko dokumentacijo, do katere sem bil tako pretirano zaščitniški in zaradi katere je bila martiniška policija deležna mojega nezaupanja, delila na najvišjem nivoju. Potem ko sem bil v Fort-de-France obravnavan kot židovski prostozidar, ki naj bi ga plačevali Američani, sem z žalostjo dognal, da bi me ZDA lahko dojemale kot odposlanca Vichyja, če ne celo Nemcev. Med čakanjem, da New School (ki sem jim brzojavil zadevo) ustreže zahtevam zakona ter da strokovnjak iz F.B.I., ki zna brati francosko, prispe v Portoriko (ker sem vedel, da tri četrt izrazov v mojih zapiskih ni francoskih, pač pa izvirajo iz skoraj nepoznanih dialektov centralne Brazilije, sem se tresel ob misli na to, koliko časa bo vzelo, da najdejo strokovnjaka), je urad za priseljevanje odločil, da mi svobodo gibanja na stroške ladjarske družbe omejijo v neokrašenem hotelu španskega sloga, kjer so me hranili s kuhano govedino in čičeriko, medtem ko sta se dva zelo umazana in slabo obrita staroselska policista dan in noč menjavala na straži pred mojimi vrati.
Spomnim se, da mi je Bertrand Goldschmidt, ki je prišel z isto ladjo in je kasneje postal direktor Komisariata za jedrsko energijo, na notranjem dvorišču prav tega hotela razložil kako deluje atomska bomba in mi razkril (bili smo leta 1941), da so glavne države že pričele znanstveno dirko, ki bo zagotovila zmago tisti, ki ji bo prvi uspelo.
V nekaj dneh so še zadnji moji tovariši uredili osebne probleme in odšli v New York. V San Juanu sem ostal le v družbi mojih dveh policajev, ki sta me, če sem zahteval, na tri odobrena mesta – francoski konzulat, banko in urad za priseljevanje – spremljala tako pogosto, kot sem želel. Za vse ostale obiske sem si moral pridobiti posebno dovoljenje. En dan sem si ga pridobil za obisk Univerze kjer se je moj čuvaj na dolžnosti odločil, da ne gre z mano; da mi ne bi delal sramote, me je počakal pri vratih. Kdaj pa kdaj sta se s kolegom malce dolgočasila, zato sta prekršila pravila in mi dovolila, da sem ju na njuno željo peljal v kino. Med izpustitvijo in vkrcanjem sem imel na voljo štiriindvajset ur za obisk otoka pod vodstvom prijaznega g. Christiana Bella, takratnega generalnega konzula, v komer sem našel – ne brez začudenja v takih nenavadnih okoliščinah – kolega amerikanista, polnega pripovedi iz obrežnih plovb na jadra ob južnoameriških obalah. Malo prej sem iz jutranjih novic izvedel, da bo Jacques Soustelle ta, ki bo obredel vse Antile, da bi za generala de Gaulla zbral francoske rezidente: potreboval sem dovoljenje, da se sestanem z njim.
V Portoriku sem stopil v kontakt z Združenimi državami; prvič v življenju sem vdihnil otroški lak za nohte in wintergreen (zasledimo ga tudi pod imenom zelenka), vonjalna pola med katerima se razporedi lestvica ameriškega udobja: od avtomobilov do stranišč do radijskega aparata, slaščic in zobne paste; želel sem razvozlati misli, ki so jih pod masko ličil skrivale gospodične v drug-stores, ki so bile oblečene v bledo vijoličaste obleke in dolgih las v mahagonijevem odtenku. Tudi tukaj sem s precej posebnega vidika Velikih Antilov opazil tipični videz ameriških mest: s svojo površnostjo gradnje, zaskrbljenostjo glede posledic in želji po ugajanju mimoidočim je spominjal na neko svetovno razstavo, ki je postala stalna – le da se nam je zdelo, da nas precej vleče v španski del. Možnost potovanja pogosto ponudi taka nasprotja. Ker sem bil primoran prvih nekaj tednov na tleh Združenih držav preživeti v Portoriku, se mi je od tedaj zdela amerikanizirana tudi Španija. Podobno sem kar nekaj let kasneje, ko sem obiskal svojo prvo angleško univerzo v neogotičnih zgradbah na kampusu v Daki v Vzhodni Bengaliji, pričel smatrati Oxford kot Indijo, ki je uspela ukrotiti blato, plesen in razbrzdanost rastlinstva.
F.B.I. inšpektor je prispel tri tedne po mojem izkrcanju v San Juanu. Tekel sem na carino, odprl kovček, bil je zelo slovesen trenutek. Vljuden mladenič se mi je približal, naključno izvlekel list, zasolzilo se mu je oko in divje se je obrnil k meni: »V nemščini je!« Šlo se je namreč za referenco klasičnega dela Unter den Naturvölkern Zentral-Brasiliens (Berlin, 1894) von den Steinena, mojega slavnega in daljnega predhodnika na planoti Mato Grosso. Težko pričakovanega strokovnjaka je ta razlaga takoj pomirila in se za zadevo ni nič več zanimal. Dobro, vse je v redu, sprejet sem na ameriška tla, svoboden sem.
Treba se je ustaviti. Vsaka od teh majhnih pustolovščin je v mojem spominu na dan privlekla novo. Nekatere so kot ta, ki ste jo prebrali, povezane z vojno, in druge, o katerih sem razpredal bolj zgoraj, so iz časa pred tem. Če bi uporabil izkušnje iz potovanj po Aziji v zadnjih letih, bi lahko dodal še kakšno bolj svežo. Kar pa zadeva mojega prijaznega F.B.I. inšpektorja, danes ne bi bil tako hitro zadovoljen. Zrak povsod postaja vse bolj zadušljiv.
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Iskustvo
Godine prevoditeljskog iskustva: 7. Registriran na portalu ProZ.com: Nov 2020.